Investir 1% du PIB mondial dans la lutte contre le réchauffement global: Sir Nicholas Stern a rappelé vendredi, lors de la conférence de Paris les grandes lignes de son rapport publié en novembre. Selon le conseiller de Gordon Brown, plusieurs leviers doivent être activés pour tenter d'enrayer le changement climatique. Il s'agit entre autre d'appliquer le principe "pollueur-payeur", d'investir dans les technologies, mais aussi de se concentrer sur les économies d'énergie. Ne rien faire est un risque.
l'intégralité du discours : Téléchargement STERN0207PARIS.doc
Même si certaines hypothèses prisent dans le rapport de M. Stern sont remises en causes (car discutables apparemment), ce rapport est important dans le sens où il met un prix sur les conséquences de notre inaptitude à ne penser qu'à court terme. Reste à savoir si cela aura l'impact nécessaire, ou si ce rapport viendra remplir un peu plus l'étagère des "témoignages" qui disent qu'il faut faire quelquechose dès maintenant (jusqu'au jour où cette étagère, comme l'espèrece humaine, viendra à rompre)
Rédigé par : Cédric | 13 février 2007 à 13:00
Pour en revenir au contenu même de ce discours, je vois la technologie qui consiste à stocker/séquestrer le carbone comme un risque de continuer à réflêchir de la même façon qu'on le fait depuis des décennies.
La séquestration du carbone, est à mettre en parallèle avec ce qui se passe dans les usines qui mettent un filtre à la sortie de leur cheminée (ou de leur tuyau d'évacuation) et qui disent avec fierté qu'elles ne polluent pas l'air/l'eau. Ce mode de pensée consiste donc à agir comme on dit "à la fin du tuyau" (end of pipe en anglais), au lieu de s'attaquer à la source de cette pollution. Alors j'espère que la séquestration de carbone (si elle arrive technologiquement à maturité, ce qui est probable), ne servira pas d'excuse pour retarder l'ineluctable : il va bien falloir qu'on arrête (ou du moins diminuer très très fortement) l'énergie carbonée.
Rédigé par : Cédric | 13 février 2007 à 13:17