« Troisième prix | Accueil | Premier prix »

30 mars 2007

Commentaires

Cédric

Ma préférence va à celui-ci, que je trouve particulièrement explicite, attractif par ces couleurs (là où les deux autres sont beaucoup plus sobres au niveaux des couleurs), et surtout très complet. Si je devais faire une analyse de tout ce que j'y vois, je dirai :

Les couleurs variées du non-urbain contrastent avec le gris uniforme de la ville (symbole de la modernité) et permettent de symboliser l'opposition entre les deux mondes (d'ailleurs une route, ceinture la ville, et la coupe du monde extérieur, au lieu de, comme devrait être son rôle, la relier à celui-ci).

On voit également que ce sont tous ces grands écosystèmes naturels qui sont les premiers touchés par la crise, mais également la campagne (source de nourriture avec le champ). La ville quant à elle, bien que responsable de tous ces maux, sera la dernière touchée (mais sera tout de même bel et bien touchée par ce désastre). Le sol qui s'effrite pouvant symboliser la destruction des écosystèmes naturels, la perte de diversité, bref, de la Vie.

On note aussi que malgré une hauteur comparable, les montagnes et la ville sont totalement opposées, d'une part de par leur position sur l'image, mais aussi de par la symbolique qui se dégage de ces deux ensembles. Le blanc (des nuages et des sommets enneigés) donne un côté très lumineux aux montagnes, tandis que le gris donne un air triste, et même malade à la ville. Cet air malade pouvant être accentué par la côté bancal des immeubles, ce qui s'oppose au côté majestueux des cimes qui se dressent dignement.

Je remarque aussi, que contrairement aux habitations, les usines qui crachent leur pollution au visage de la ville, sont bien droites, comme fières de ce qu'elles font, peut enclines à changer de cap. Elles ne se rendent pas compte que la ville, qu'elles sont censés servir et fournir en biens, est à l'agonie, et qu'un désastre est en train de toucher les écosystèmes naturels, ceux-là même qui leur fournissent les matières premières.

Au passage, on pourrait également voir dans l'eau qui s'écoule dans le vide, le symbole du gâchis des ressources vitales.

Voilà, c'est pour cette richesse d'informations et de symboles que j'ai perçus dans ce dessin qu'il est mon préféré des trois.

BF

C'est vrai que celui-ci est le plus explicite.
Je n'avais d'ailleurs pas vu la route qui sépare la ville du reste de la planète... Plutôt bien vu.
Je trouve tout de même un charme assez poétique au "dernier des poissons"
BF

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.