Des échos du 38e congrès de la Commissioninternationale pour l'exploration scientifique de la mer Méditerranée (CIESM) qui réunit 800 scientifiques depuis lundi à Istanbul.
Bella Galil, spécialiste des espèces invasives, de l'Institut national israélien d'océanographie, à propos des espèces tropicales, présente en méditerranée : « Des poissons et des algues tropicales ayant pris le chemin de la Méditerranée orientale, on en connaît depuis le percement en Egypte du Canal de Suez, en 1869. Ils représentent aujourd'hui pas moins de 80% des 550 espèces allogènes recensées dans le bassin méditerranéen. Le réchauffement global, conduira t’il ces organismes à se sentir de plus en plus à l’aise dans les aux de la Méditerranée et à progresser vers le nord?
« Ce "conflit des civilisations" en eau salée, qui a déjà commencé avec la propagation d'invertébrés tels que le bivalve Brachidantes pharaonis des côtes du Levant à la Corse ou la méduse Rhopilema nomadica jusqu'au Péloponnèse, pourrait s'avérer fatal à nombre d'habitants originels », prévient Mme Galil, elle ajoute par ailleurs, "dans l'Atlantique, les espèces 'froides' peuvent monter jusqu'à Bergen (en Norvège), mais en Méditerranée il n'y a pas de Bergen, ça s'arrête à Marseille !
dl
Je suis sûr que certains y trouveront des côtés positifs. Par exemple ça va rendre fou de joie certains fanas de poissons exotiques. Ils auront juste à aller chercher leurs jolis poissons en Méditerranée. De là, certains trouveront sûrement le moyen de dire qu'ils rejetteront moins de CO2 en se déplaçant en Méditerranée plutôt que sous les tropiques, et qu'en conséquence c'est une bonne chose pour le climat ...
Rédigé par : Cédric | 13 avril 2007 à 15:41
Reste qu'un poisson "exotique" pêché à Marseille n'est plus vraiment "exotique"... de là à plonger des harengs norvégiens dans nos aquariums...
BF
Rédigé par : BF | 23 avril 2007 à 12:51