Quel est le programme de chacun des deux candidats à la présidentielle sur le plan environnemental ? La question se pose au lendemain du premier tour. Nous avons fouillé les sites de campagne, voici quelques éléments de réponse.
Il ressort sur le plan de la lutte contre les gaz à effet serre un consensus sur le constat et l’objectif : réduire nos émissions. Les propositions sont assez proches sur la question des énergies renouvelables. Un point de désaccord apparait sur la question du nucléaire. Alors que Nicolas Sarkozy opte pour le maintien et le renouvellement du parc, Ségolène Royal veut limiter la place du nucléaire dans la consommation énergétique tout en réfutant une sortie brutale.
Autre divergence de vue, concernant cette fois les OGM, Ségolène Royal se prononce pour un moratoire, ce qu’a refusé de faire Nicolas Sarkozy.
Au sujet de la place de l’environnement dans nos institutions, les deux candidats promettent de la rendre plus importante : un vice premier ministre et un conseil économique, social et de l’environnement pour la candidate socialiste, conseil du développement durable et grand ministère pour son concurrent UMP.
DL et BF
Le détail de nos recherches à télécharger ici
Téléchargement segolene_royal.doc
Téléchargement nicolas_sarkozy.doc
(source photos http://www.u-m-p.org et http://www.parti-socialiste.fr)
Un barbecue dans une pinède en pleine canicule ... :
Confier le pouvoir à Sarkozy, c’est " comme organiser une barbecue-party en plein été dans l’Esterel ".
Tel est l’avis de Chirac, selon l’article paru dans " Marianne " que vous n’avez peut-être pas eu la chance de lire (le numéro s’est arraché) mais qu’on trouve en ligne http://nananavlf.free.fr/sarko.pdf
Pour François Goulard, ministre libéral, " Son égotisme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peut se terminer que par la reddition, l’achat ou la mort de l’adversaire. "
Selon ceux qui gravitent autour de lui, " Sarkozy écrase tout sur son passage. Si les Français savaient vraiment qui il est, il n’y en a pas 5% qui voteraient pour lui. " ; " Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer de l’affrontement partout, et non à rassembler. ".
Pour Dominique de Villepin, " sa violence intérieure, son déséquilibre personnel, l’empêchent d’atteindre à la hauteur de la présidence. "
Pour un autre, député UMP issu de l’UDF, officiellement intégré à la mouvance Sarkozy, " On dit qu’il est narcissique, égotiste. Les mots sont faibles. Jamais je n’ai rencontré une telle capacité à effacer spontanément du paysage tout, absolument tout ce qui ne renvoie pas à lui-même. Sarko est une sorte d’aveugle au monde extérieur dont le seul regard possible serait tourné vers son monde intérieur. Il se voit, il se voit même constamment, mais il ne voit plus que ça. "
On avait déjà eu un aperçu des convictions du personnage après ses déclarations sur l’origine génétique de la délinquance et des pulsions suicidaires, qui nous ramènent presque un siècle en arrière et aux théories eugénistes qui ont été à la base des lois ségrégationnistes sur l’immigration aux Etats-Unis, qui ont inspiré plus tard les Nazis, et ont justifié l’extermination des homosexuels, des Juifs et des Tziganes. Ces propos ayant été tenus après l’annonce de la création, en cas de victoire de la Droite, de la création d’un ministère de l’intégration et de l’identité nationale, dont l’extrême-droite autrichienne elle-même a dénoncé les " nauséeux relents. ", on est en droit de s’interroger sur ses convictions intimes.
Quand on lit l’article de " Marianne ", on ne peut s’empêcher de frémir à l’idée que le pouvoir suprême soit un jour confié à un individu capable, en privé, de ce qu’on nous décrit : agressions verbales de journalistes, coups de téléphone à leurs patrons, menaces, intimidations, insultes, le tout cautionné par une " garde rapprochée " qui terrorise dans son propre parti comme à l’extérieur. Pour l’une de ses victimes au sein de l’UMP, " Jamais peut-être un leader politique n’avait aussi systématiquement pris son pied à assassiner, les unes après les autres, les personnalités de son propre camp pour, après le carnage, rester seul entouré de ses chaouches. ".
Bref, ce qui résume le mieux le personnage, c’est ce qu’il a dit dans le Figaro en mai 2005 : " Maintenant dans les réunions publiques, c’est moi qui fais les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l’impression qu’on s’est vraiment parlé. " Un vrai démocrate, quoi …
Rédigé par : ehim | 01 mai 2007 à 22:22
Même commentaire que pour l'ensemble des messages à teneur politique que les visiteurs laissent sur ce blog : Ils n'engagent en rien les auteurs de surterre. Ce message implique une mise en garde particulière: d'une part, nous ne tolèrerons aucun propos que nous jugerons insultants, d'autre part, le colportage de rumeurs n'est pas notre vocation. Des faits s'il vous plait... Pas des ragots...
BF
Rédigé par : surterre | 01 mai 2007 à 23:35