« Le chiffre du jour | Accueil | "Une consternante frilosité" »

27 mars 2007

Commentaires

Cédric

131.3 millions en 2005 et 118 millions de tonnes en 2006 selon les derniers chiffres disponibles !

Au sein de l'UE les quotas disponibles étaient plus importants que les émissions réelles (1.63 milliards de tonnes "disponibles" contre 1.56 utilisées). En conséquence, ils n'ont pas jouer leur rôle incitatif dans la diminuation des émissions de GES. En effet, seules la Grande Bretagne et l'Espagne ont dépassé les quotas alloués à leurs industries et ont donc dû en acheter auprès d'autres pays. Devant cette surévaluation des quotas, le prix de la tonne de CO2 était très faible (95 centimes). Du coup on peut se demander si le système de bourse d'échange va subsister, voire même si c'est un moyen efficace pour atteindre les objectifs.

De plus, il semblerait que ces résultats laissent penser que les objectifs du protocole de Kyoto (diminution de 8% des émissions de GES par rapport à 1990 d'ici 2012) pourraient ne pas être atteints (alors même que l'UE a récemment lancé en son sein l'objectif de 20% de baisse d'ici 2020).

Cédric

Pour pallier aux quotas délivrés en quantité trop importante (quotas distribués gratuitement sur la période 2005-07 et dont 10% uniquement sera mis en vente aux enchère sur la période allant jusqu'à 2012), le ministre allemand de l'Environnement Sigmar Gabriel souhaite qu'après 2012, 100% des quotas soient mis en vente aux enchères car il estime que "Tant que la destruction de l'environnement n'aura pas de prix, personne n'aura intérêt à investir dans les technologies propres."
Autre piste pour favoriser les entreprises s'équipant de technologies écologiques, leur faire profiter des marchés publics aux niveaux local et national.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.