Sans doute faut-il saluer la naissance, mardi, de l'Institut international pour les énergies renouvelables (IRENA). Cette institution, qui regroupe 136 pays sera basée à Abu Dhabi et aura pour rôle favoriser une transition mondiale vers les énergies alternatives.
Sans doute faut-il se réjouir, avec sa directrice générale, la Française Hélène Pelosse - jusque là directrice adjointe du cabinet de Jean-Louis Borloo - qu'existe désormais une structure dédiée, qui va pouvoir dessiner les scénarios de croissance des énergies vertes.
Sans doute faut-il s'interroger: comment cet organisme, pensé comme un espace d'échange nord-sud, peut-il agir, sans l'adhésion de la Chine, du Mexique, du Brésil ou de la Russie? Leurs réticences s'expliquent facilement par une volonté - affichée - de préserver leur indépendance. Face à un enjeu global, comme le réchauffement climatique, cet argument parait pour le moins archaïque. Peut-être est-il temps de le dire.
Rédigé par benjamin
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