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08 février 2007

Commentaires

Yseult

Le film démontre d'une façon claire que l'entretien du conflit n'est lié qu'à un seul et même objectif (commun au gouvernement comme aux rebelles) : la possession des mines de diamants...
Et en effet, la conclusion est plutôt surprenante voire démago : les quelques phrases "pseudo" rassurantes diffusées à la fin juste avant le générique... mais qui s'expliquent plus clairement avec la position de De Beers Group que vous citez. Merci pour l'éclairage !

Cédric

Un sujet assurément intéressant, mais dans le même genre, j'avais préféré un film comme Lord of War (sur l'approvisionnement en armes des pays en guerre par les pays riches) dont j'avais préféré l'histoire (et adoré la première phrase du film qui mettait tout de suite dans l'ambiance).

Pour continuer dans la rubrique cinema, il y a un documentaire que j'ai eu le plaisir de voir ce week-end : "We feed the world" (ou "Le marché de la faim", je ne sais pas si tous les cinémas laissent forcément le titre anglais).
1h30 à rencontrer un pêcheur français effectuant son métier de manière "artisanale" (pas avec un bateau usine), où l'on découvre notamment le poisson fait pour être mangé et celui fait pour être vendu (sic). On voyage alors au Sud de l'Espagne pour y découvrir les serres qui permettent d'avoir ce qu'on veut quand on veut, puis on fait un détour au Brésil où l'on comprend comment nos poulets contribuent à la déforestation de cette zone et les conditions dans lesquels les habitants survivent. Ces mêmes poulets que l'on suit de leur naissance jusqu'à leur conditionnement pour arriver dans les rayons des supermarchés (on ne regarde plus les barquettes de poulet de la même façon après). Le documentaire est cloturé par une entrevue avec le PDG de Nestlé ... Ca fait réflêchir comme on dit.

dl

bonjour Cédric, "We feed the world" figure en bonne place effectivement sur ma liste des-films-à-voir ! Seul bémol, comment regarder aprés cette tendre escalope de poulet...

Cédric

... différemment à coup sûr, sauf si elle vient de la coopérative bio du coin. Ou sinon, on détourne son regard et on saute sur la salade à côté ... (mais ça reste tellement tentant l'escalope !)

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