« content ou pas content | Accueil | Bienvenue »

03 février 2007

Commentaires

abbad

Les formations et sensibilisations a l’environnement en entreprise : modes alternatifs de promotion des
comportements prives respectueux de l’environnement

BF

tous cela vous semble-t-il suffisant?

Cédric

Ma réponse est sans équivoque : NON.
La priorité numéro 1 est la croissance économique. En conséquence il s'agit de pousser la population à consommer. Les raisonnements se font sur du court terme, au lieu de penser à moyenne et longue échéance. Tout le monde doit agir (sphères publique, privée, individuelle), mais tout le monde (ou presque) n'agit que peu.

Le président français se dit très sensible à l'environnement, mais qu'a-t-il concrètement fait lors des 12 dernières années (la charte de l'environnement accolée à la constitution, des essais nucléaires, pousse pour qu'il y ait une ONUe, toujours aussi peu de crédits de recherche pour les énergies renouvelables tandis que le nucléaire lui a tout les crédits qu'il veut, la "révolution" en matière de carburant avec l'E85, et puis on ne peut utiliser d'huile de friture usagée, car cela ne rapporte rien à l'état, il est toujours question d'ouvrir un 3e grosse plateforme aéroportuaire en région parisienne ...)

Schwargeneger pousse la Californie à faire des efforts mais possède à ma connaissance toujours 3 ou 4 Hummers (même si certains roulent au biocarburant, quel est l'intérêt de rouler avec des engins qui consomment autant de carburant ?????????).

Les particuliers (et moi compris, car je ne suis pas exemplaire) font des gestes dans le bon sens, mais contrebalancés par toutes les mauvaises habitudes prises dans cette société consumériste et de l'image, où le top du top est l'objet à usage unique, la portion individuelle, où il faut paraître pour être. Autrement dit, faire des petits gestes pour l'environnement, oui, mais modifier son mode de vie, pas question.

Carburants : on nous présente les biocarburants et les moteurs à hydrogène comme supers (sans mauvais jeu de mot), mais:
- les biocarburants nécessitents des surfaces agricoles, une agriculture intensive, l'emploi d'engrais, etc
- le moteur à hydrogène est présenté comme propre car il ne rejette de de l'eau ... mais pour avoir cette hydrogène, il a fallu une source d'énergie pour le faire !

Cet exemple des carburants, montre une chose, on cherche à guérir (le pétrole pollue trop, alors passons à un autre carburant) sans prévenir. Comme dans l'industrie, on guérit (traitement des effluents liquides/gazeux/solides à la sortie des tuyaux/cheminées) mais sans guérir (changer la façon de produire, les matériaux utilisés pour avoir moins de déchets à la fin).

A ce rythme, je pense que l'on est très loin du fameux facteur 4. Et ça risque d'être d'autant plus dur que si les gens se rendent bien compte aujourd'hui même qu'il y a des problèmes climatiques, il faudra attendre des siècles pour que les conséquences de nos gestes d'aujourd'hui soient "visibles" à leur tour.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.