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Le chiffre du jour

250 millions de dollars

A la demande du G8,la Banque mondiale prépare un fonds international doté d'au moins 250 millions de dollars pour endiguer la déforestation et lutter contre le réchauffement climatique.
    Ces financements, qui visent notamment le Brésil, l'Indonésie ou le Congo, seront "basés sur les performances", affirme Werner Kornexl, de l'unité marché carbone de la Banque  mondiale.
    "Un pays ne recevra des fonds que s'il a été mesuré et vérifié que ses émissions de dioxyde de carbone ont diminué", a-t-il expliqué.   
    La déforestation, qui progresse au rythme de 5% par décennie, est responsable de 20% des émissions annuelles totales de CO2, soit 3 milliards de tonnes de CO2.

La Banque mondiale envisage d'utiliser comme critère de financement le taux de déforestation, et de rémunérer la différence entre le niveau historique observé dans un pays et celui atteint après que les coupes de bois ont été endiguées.

http://www.banquemondiale.org/

Le chiffre du jour

50%

La proposition de diviser par deux les émissions de CO2 d'ici 2050, que les pays du G8 se sont engagés hier à "considérer sérieusement".

Le chiffre du jour

3,2 millions de km2

    Un rapport récent du ministère brésilien de l'Environnement a tiré la sonnette d'alarme sur les conséquences dramatiques du réchauffement climatique en Amazonie. "Si la frontière agricole et l'industrie du bois continuent leur progression au rythme actuel, la surface recouverte par la forêt amazonienne passera de 5,2 millions à 3,2 millions de km2 en 2050".

La déforestation est responsable pour les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre au Brésil. Le gouvernement de l'Etat d'Amazonas (33%de la surface de la forêt amazonienne) a promulgué cette semaine, pour limiter la déforestation massive de l'Amazonie, la première loi sur le changement climatique au Brésil.

Vues d'outre-Manche

à voir: quelques photos de nature prises à Oxford et envoyées par doroT une fidèle de ce blog. Dans l'album en haut de la colone de droite. Tous les autres albums sont en bas à gauche. Pour nous envoyer vos photos, voici une adresse mail: [email protected]

Le nucléaire lorgne sur Oxford

Plus ou moins motivés par la question climatique, plusieurs pays parlent d'une relance du nucléaire. C'est la cas aux USA, en Allemagne, mais aussi en Grande-Bretagne. Un papier publié dans le journal The Oxford Times, que nous a fait parvenir doroT, révèle que deux sites proche de la ville universitaire anglaise ont été évalués en vue d'accueillir une centrale nucléaire de nouvelle génération. Le cas est très intéressant. Il est question de sécurité, de cadre de vie, de questions techniques, mais aussi des aspect politiques, économiques et organisationnels du type, nécessité d'approvisionner Londres. Il est même question de transparence. Un papier très intéressant - merci doroT - accessible sur le lien suivant. bonne lecture

http://www.theoxfordtimes.net/mostpopular.var.1423490.0.nuclear_power_station_could_be_built_in_county.php?s=s

(ill: The Oxford Times)

Le chiffre du jour

8

Dans huit ans, plus d’ampoule !

Les fabricants d'ampoules ont décidé hier d'éliminer progressivement du marché européen les ampoules traditionnelles à incandescence. Les industriels se donnent huit ans, soit jusqu'à 2015, pour parvenir à un tel objectif.

Adieu donc la « jolie » ampoule à filament de tungstène développée par thomas Edison à la fini du  19 eme siècle, et bien venu aux fluocompactes, qui consomment environ 75% d'électricité en moins.

Des papiers verts

Un peu partout dans vos quotidiens ce matin une publicité de Renault. Vous lirez peu être le message de la marque au losange qui s'engage à vendre 1 million de véhicule par an émettant moins de 140g de CO2/km ( soit une consommation inférieure à 6l/100km) dont 1/3 émettant moins de 120g. Renault ne lésine pas sur les moyens pour le faire savoir....

Le chiffre du jour

    2 à 4%

La marine marchande mondiale va devoir s'attaquer à la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre !

La marine marchande n’a pas encore mis le cap sur l'adoption de règles contraignantes.
   La contribution du transport maritime au réchauffement est estimée entre 2% et 4% des émissions totales, elle dépasse déjà celle "de la plupart des pays signataire du protocole de Kyoto", selon un récent rapport du Conseil international pour les transports propres, un groupe d'experts américains.
    Mais en tant qu'activité transfrontalière la marine n'est pas couverte par le protocole de Kyoto. L'aviation civile internationale, qui se trouve dans le même cas, avec des émissions chiffrées à 2% du total, a elle entamé l'étude des moyens pour réduire sa capacité de nuisance.

    Les armateurs, au premier rang desquels les Grecs, propriétaires de la première flotte mondiale, "se sont longtemps réfugiés derrière l'argument selon lequel les bateaux seraient les moyens de transport les moins polluants, au vu des volumes transportés", affirme la section grecque de l'ONG écologiste WWF.

Le chiffre du jour

   171

171 pays et quelques 2.500 représentants ont entamé hier à La Haye deux semaines de négociations pour renforcer les règles de la Conventionsur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, convention de Wachington ou CITES.
    Le commerce international des espèces sauvages représente entre 10 et 20 milliards d'euros par an et porte sur près de 350 millions de spécimens de plantes et d'animaux.
    Cette 14e conférence triennale, qui se tient pour la première fois dans un pays européen, devrait également permettre aux participants de se pencher sur le sort des populations des pays pauvres qui dépendent directement de la nature pour leur subsistance.
    Plusieurs pays, dont ceux de l'Union européenne, demandent ainsi que la CITEStienne compte des effets potentiels de ses décisions concernant la réglementation commerciale des espèces sauvages sur les populations démunies.

  Les participants s'attendent à de vifs débats sur des sujets traditionnellement sensibles comme le sort des éléphants d'Afrique et le commerce de l'ivoire. La CITES a interdit le commerce international de l'ivoire en 1989 mais a autorisé le Botswana, la Namibie, l'Afrique du sud et le Zimbabwe a procéder ponctuellement à des ventes d'ivoire, estiment que la situation des éléphants dans ces pays le permettait. En revanche, des pays comme le Kenya et le Mali, dont les éléphants disparaissent, victimes d'un braconnage à grande échelle, demandent un moratoire international de vingt ans sur le commerce de l'ivoire, afin de préserver les éléphants présents sur leur territoire.

Juppé et les OGM

Cédric a laissé ce commentaire:

"A propos du MON810, les ministres de l'écologie et de l'agriculture ont saisi une comission d'experts afin d'évaluer de nouveau la toxicité de ce maïs commercialisé. Cependant, contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment (et que j'avais relayé), M. Juppé nie avoir parlé de moratoire la semaine dernière. L'avis de la commission pourrait être délivré dès le 12 juin."

Voici quelques extraits de l'interview accordé par Alain Juppé au Parisien et publié le 25 mai dernier:

"L'allemagne vient de suspendre l'autorisation du MON 810 (une catégorie de maïs OGM). Dans ce cas précis, il faut s'inspirer du cas allemand"

"Il ne faut pas bloquer la recherche, notamment dans le domaine de la santé et de l'alimentation"

"C'est un sujet difficile qui sera évidemment inscrit à l'ordre du jour du Grenelle de l'environnement (prévu en octobre)"

Le terme moratoire n'est pas utilisé par Alain Juppé, certainement à dessein.